Les estampes de Nicole Milette semblent suspendre le temps. Leurs thèmes éphémères et transitoires, de simples moments d’existence, agissent comme des balises de vie et des antidotes. Du concept à l’impression, ses estampes lui procurent un espace d’illusions réjouissantes où les sujets observés accaparent tout son esprit. Elle dessine sur pierre et grave le cuivre, le temps disparaît.
Nicole entreprend une œuvre de longue haleine par une 1re lithographie, Acrobate perchée dans le néant (2021) puis, elle ralentit sa démarche artistique afin de se plier aux nécessités du projet de recherche et de création, Albert Dumouchel, un œuvre majeur — Catalogue raisonné — Estampe – Matrice – Peinture – Dessin. L’heure de sa publication approche, elle est prévue pour l’automne 2025.
Ses études ont toujours été reliées aux arts. À l’Institut des arts appliqués (1967-1968), Suzanne Dumouchel, épouse d’Albert, lui donne son premier cours de dessin d’observation. Au B. Arch. de l’UdeM (1969-1973), les compétences artistiques de Nicole étaient à l’honneur dans les travaux d’équipe, elle dessinait des perspectives à la main, à l’encre et au crayon de couleur. Membre de l’ordre des architectes, elle combine une pratique de l’architecture avec l’enseignement du dessin en technologie de l’architecture de 1971 à 2005. Étudiante au baccalauréat en arts plastiques de l’UQAM de 1981 à 1988, elle passera un an à l’Académie des beaux-arts de Florence. Membre de l’Atelier Circulaire depuis 1993, l’art est vraiment le fil conducteur de la vie de Nicole Milette.
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