Raphaëlle Groulx-Julien, 2023

 

Raphaëlle Groulx-Julien est la lauréate de la bourse François-Xavier Marange 2022.

Le travail de Raphaëlle Groulx-Julien a été présenté dans le cadre d’expositions collectives et de foires d’art à Montréal (Artch, Galerie de l’UQÀM, CDEx, Galerie Gham & Dafe) et à New York (Atlantic Gallery, Jill Krutick Fine Art). Ses images ont été publiées dans les revues Canadian Art et Item, et le journal Le Devoir. En plus de la bourse François-Xavier-Marange, ses expérimentations lui ont notamment valu le prix Jean Pitre et Claude Leclerc à la fin de son baccalauréat, et lui ont permis d’obtenir la bourse BESC M pour ses études à la maîtrise. Détentrice d’un baccalauréat (2020), elle termine actuellement sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM.

Elle cherche à rendre tangible le sentiment de merveilleux suscité par l’irruption, dans le banal et le quotidien, de visions provoquées par des effets de lumière ou des atmosphères qui semblent brouiller la frontière entre le réel et l’irréel. Sa pratique suit une approche multidisciplinaire orientée sur des techniques traditionnelles. Par les matériaux et procédés employés, et par l’attention portée à la fabrication, elle tente de traduire la préciosité du ressenti.

« Mon projet de maîtrise portait sur le mythe de Narcisse et Écho, et se concentrait sur le sentiment amoureux inspiré par une vision. Au fil du projet, j’ai été interpellée par la manière dont cet amour est consommé, soit par la dissolution du corps entraînant sa métamorphose. Pendant ma résidence, je veux pousser l’idée de dissolution. Elle implique quelque chose d’entier au départ, mais aussi de fragile et vulnérable. Elle constitue un état de transition qui offre un décloisonnement et une limpidité, et la possibilité de mêler des substances et de constituer une nouvelle forme, dans un processus de destruction et de construction simultané. En explorant les arts imprimés, je veux aborder la dissolution dans le processus de représentation, c’est-à-dire défaire et mêler des images en les produisant. Mais je vais aussi travailler en parallèle ces questions dans d’autres médiums, particulièrement la céramique, et tenter de dissoudre ces pratiques elles-mêmes pour les rassembler. J e cherche à voir comment ces procédés peuvent moduler le rapport entre des opposés, comme l’objet sculptural et l’image, ou la légèreté du papier et le poids de la céramique. »

M et Mme Malo, amis de l’Atelier Circulaire, Raphaëlle Groulx-Julien et Paule Mainguy, 2023

 

 

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